Affaire du "violeur de Tinder" : Salim Berrada est jugé pour 17 viols ou agressions sexuelles
Sur les applications de rencontre, il se faisait appeler Adam, Lou ou Crépuscule. De faux prénoms pour un vrai procès devant la Cour criminelle de Paris lundi 18 mars. Il est accusé par 17 femmes de viol ou d'agression sexuelle. Certaines d'entre elles ont dissimulé leur visage avant d'entrer dans la salle d'audience. Elles espèrent toutes être reconnues comme victimes. Salim Berrada, 38 ans, se présentait sur les applications comme un photographe chevronné. Il proposait à ses victimes présumées une séance photo dans son domicile parisien, où il leur proposait de manière insistante un verre d'alcool. Certaines femmes affirment avoir été droguées.
Des rapports non consentis
Des traces d'ecstasy et d'antihistaminiques ont été retrouvées dans les échantillons sanguins de la moitié des plaignantes. "Comment peut-on consentir quand on a été drogué ?", s'interroge Me Martine Moscovici, avocate de plusieurs plaignantes, qui assure qu'aucune des victimes ne voulait avoir de relation sexuelle avec lui. Salim Berrada nie les faits qui lui sont reprochés et affirme que les rapports étaient consentis. Son procès doit durer deux semaines. Il risque jusqu'à 20 ans de prison.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.