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Jungle de Calais : les commerces resteront ouverts
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France 3
Vendredi 12 août, le tribunal administratif de Lille a dit non à la fermeture des lieux de vie du bidonville de Calais réclamée par l’État.
Le restaurant de Walid ne sera pas rasé. Ce gérant tient l'une des 72 boutiques recensées dans le bidonville de Calais (Pas-de-Calais) et que l'État voulait fermer. On peut venir y manger ou s'y divertir entre amis. Salon de coiffure, bibliothèque pour enfants, épicerie, pour les bénévoles, la disparition de ces lieux de vie se ferait au détriment des migrants, et dégraderait leur condition de vie, déjà très compliquée.
Des dangers sanitaires
Selon le tribunal administratif de Lille, la destruction de l'ensemble des commerces de la jungle n'est pas la solution. Mais la justice reconnait aussi les dangers sanitaires et les troubles liés à la présence de ces commerces, qui sont dans le collimateur de la préfecture depuis cet été. Fin juillet, 150 policiers ont saisi une vingtaine de kilos de produits avariés. La bataille judiciaire va continuer, pendant que la population du camp ne cesse d'augmenter.
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