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Incendies en Australie : le réchauffement climatique en cause ?

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Incendies en Australie : le réchauffement climatique en cause ?
Incendies en Australie : le réchauffement climatique en cause ? Incendies en Australie : le réchauffement climatique en cause ? (France 2)
Article rédigé par France 2
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Les puissants incendies qui font rage depuis septembre en Australie posent question. Comment en est-on arrivé là ? Début janvier, l'équivalent de la surface d'un pays comme le Danemark est parti en fumée. Pourquoi une telle ampleur ? À qui la faute ?

Les incendies continuent de dévorer l'Australie. Rien que ces 12 dernières heures, jeudi 2 janvier, plusieurs dizaines de foyers d'incendie se sont déclarés aux quatre coins du pays. Une situation critique depuis quatre mois, et pas d'accalmie en vue. Alors, pourquoi une telle ampleur ? D'abord, si les feux de brousse ne sont pas rares en cette saison, ils sont favorisés cette année par des conditions climatiques extrêmes : une sécheresse précoce, des vents violents, mais, surtout, des températures record. On relevait 40,9°C de moyenne nationale il y a trois semaines, et plus de 49,3°C dans la petite ville de Marble Bar le week-end des 28 et 29 décembre.

Le Premier ministre australien dans la tourmente

Conséquence : 1 300 maisons et plus de 5,5 millions d'hectares sont partis en fumée, soit l'équivalent d'un pays comme le Danemark. Est-ce la faute du réchauffement climatique ? Oui, la communauté scientifique est formelle. En matière de production de gaz à effet de serre, l'Australie est l'un des plus mauvais élèves. Le charbon, qui a fait la fortune du pays, est aussi l'une des industries les plus polluantes. Mais le Premier ministre australien, Scott Morrison, ouvertement climatosceptique, refuse de revoir sa copie en matière de transition énergétique. Dans ce contexte, le gouvernement est-il en accusation ? Oui, et de plus en plus. En déplacement dans des zones sinistrées jeudi 2 janvier, le chef du gouvernement a été pris à partie par des habitants. Rentré précipitamment de ses vacances à Hawaii il y a dix jours, il est jugé désinvolte dans sa gestion de la crise. Un pompier a même refusé de lui serrer la main.

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