Incendie meurtrier à Rouen : la sécurité du bar en question
La question des normes de sécurité se pose après cet incendie. La loi obligeait ce bar à respecter certaines règles pour pouvoir recevoir du public.
En quelques minutes, le Cuba Libre a pris feu. Au sous-sol, une vingtaine de personnes est piégée. Comment le feu s'est-il propagé si vite ? Sur ces photos prises il y a quelques jours, on voit les murs et le plafond recouverts d'un isolant phonique. C'est cette mousse insonorisante qui se serait enflammée au contact des bougies et qui aurait dégagé des fumées toxiques en brûlant. Alors de quoi étaient composés ces composants ? Légalement, ces revêtements doivent être ininflammables et la préfecture doit donner son autorisation pour toute modification de matériel.
Pas d'inspections régulières
Quelles sont les procédures d'évacuation ? À Rouen, le bar était assez exigu. C'était un établissement recevant du public de catégorie 5. Il devait suivre des règles très précises : pas plus de 100 personnes au sous-sol, pas plus de 200 au rez-de-chaussée. Les pompiers sont passés par les caves voisines, mais existait-il une issue de secours pour les clients ? Oui, selon un habitué. Contrairement aux hôtels et aux hébergements, il n'y a pas d'inspections régulières de la commission de sécurité. Seules des sociétés privées font des contrôles de base. Au cours des 40 dernières années, les normes incendies ont été édictées au cours des drames. L'enquête déterminera s'il y a eu des failles de sécurité.
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