: Vidéo Incendie meurtrier à Paris : retour sur le passé chaotique de l'incendiaire présumée
Le profil psychiatrique de l'incendiaire présumée de l'immeuble à Paris se précise mercredi 6 février. Des questions émergent sur les troubles dont elles souffrent et sur son suivi médical.
L'incendiaire présumée est depuis mardi 5 février à l'infirmerie de la préfecture de police de Paris. Elle était sortie de l'hôpital psychiatrique le 30 janvier. Essia B. est une femme de 40 ans qui a multiplié les séjours en hôpital psychiatrique, l'équivalent de cinq ans d'hospitalisation depuis 2009. Elle avait ses habitudes dans un café où le serveur la voyait prendre de l'alcool à toute heure de la journée.
Le feu à un magasin
Dans son quartier parisien, beaucoup connaissaient ses troubles psychologiques et ses tendances incendiaires. En 2016, elle avait mis le feu à une boutique de vêtements. Elle a également été mise en cause pour violences en 2016 et violences conjugales en 2017. Des procédures classées sans suite notamment pour état mental déficient. L'enquête devra déterminer si les conditions de sa sortie de l'hôpital psychiatrique étaient bien réunies.
"Ce sont toujours des décisions complexes, qui sont prises à plusieurs, rappelle le professeur Antoine Pelissolo, chef du service de psychiatrie du CHU Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne). Je pense qu'il n'y a rien dans cette affaire qui ferait penser que cela n'a pas été fait correctement."
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