Rouen : une cellule psychologique pour aider les habitants
Après l'incendie de Rouen (Seine-Maritime), le gouvernement s'efforce de rassurer la population. Une cellule psychologique a été mise en place pour permettre aux riverains de se libérer de leurs angoisses.
Les habitants de Rouen (Seine-Maritime) sous le choc de l'incendie de l'usine Lubrizol jeudi 26 septembre ont trouvé un lieu où parler. Une femme et son fils qui habitent à 150 m de l'usine ont pu confier leur terreur à des psychologues dans la cellule psychologique ouverte. "J’ai besoin qu'on m'aide à aller mieux", confie, émue la mère de famille. Comme elle, une petite vingtaine de Rouennais se sont rendus dans la cellule psychologique jeudi 3 octobre. Ils sont pour la plupart inquiets des conséquences de l'incendie.
Un collectif et une pétition
"Ce n'est pas pathologique, c'est tout à fait normal d'être anxieux", rassure le Dr Christian Navarre, psychiatre au CHR de Rouvray (Eure). Chez les riverains immédiats de l'usine, la colère n'est pas retombée. "On attend encore des excuses de ne pas avoir été réveillé", dénonce une habitante. Sur les réseaux sociaux, le mécontentement s'organise avec un "collectif Lubrizol" et une pétition pour une enquête sanitaire. Le gouvernement a mis en ligne une page internet d'informations pratiques.
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