Incendie d'un site Seveso à Rouen : le préfet de Seine-Maritime a du mal à rassurer
s'inquiète des retombées du violent incendie de l'usine de Lubrizol à Rouen, notamment des suies et de la présence d'amiante dans le bâtiment.
À Rouen (Seine-Maritime), l'usine Lubrizol, en proie aux flammes jeudi 26 septembre, n'est plus qu'un gigantesque amas de cendres et de tôles calcinées. Samedi, pour répondre aux inquiétudes sur un éventuel impact sanitaire et environnemental de la catastrophe, les autorités ont rendu publiques les analyses réalisées sur la qualité de l'air. Elles se veulent rassurantes. "Nous sommes à un état habituel de la qualité de l'air à Rouen", a affirmé Pierre-André Durand.
L'amiante inquiète
Le préfet a également évoqué une présence inhabituelle de benzène sur les lieux de l'incendie. Mais ce qui inquiète le syndicaliste Gérald Le Corre, fin connaisseur du site, c'est l'amiante contenu dans les plafonds de l'usine, qui ont en partie brûlé. Les productions et les récoltes ont été gelées jusqu'à nouvel ordre, sur demande de la préfecture. Des consignes qui ne rassurent pas les agriculteurs de la région. Une pétition pour demander plus de transparence a déjà récolté plus de 30 000 signatures. Des associations appellent à manifester mardi à Rouen. En attendant, les opérations de dépollution du site se poursuivent, notamment sur la Seine.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.