Berck : les aveux du corbeau
Il y a une semaine, de incendies avaient conduit à l'évacuation de l'institut Calot de Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais). Le pyromane a été écroué. Le corbeau qui a adressé des lettres de menace aux membres du personnel pendant des mois ne serait autre qu'une aide-soignante de l'hôpital.
Une aide-soignante en poste depuis près de 20 ans. Voilà le profil présumé du corbeau qui harcelait depuis octobre une vingtaine de ses collègues à l'institut Calot de Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais). Cette femme âgée d'une quarantaine d'années a avoué être l'auteure des SMS menaçant le personnel et la direction. Interpellée hier, elle est toujours en garde à vue au commissariat de Berck.
"C'était vraiment une personne quelconque"
Dans l'établissement de soin, c'est la stupéfaction. "À dire vrai, elle n'avait jamais fait parler d'elle, elle était tout à fait normale, elle était encore en poste hier", explique James Faucoeur, directeur général adjoint de la fondation Hopale. "Elle n'a manifestement eu aucun trait, nous n'avions aucune suspicion à son égard. [...] C'était vraiment une personne quelconque", ajoute-t-il. L'aide-soignante aurait agi par dépit amoureux, voilà l'explication avancée pour l'instant. Celle-ci nie en revanche tout lien avec le ou les pyromanes qui sévissent à l'institut Calot depuis janvier. L'agent de sécurité interpellé dimanche dernier a avoué les feux déclenchés le 9 février, mais pas ceux des 27 et 29 janvier. Le parquet de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) a ouvert deux enquêtes distinctes : l'une sur les agissements du corbeau, l'autre sur les incendies.
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