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Alpes-Maritimes : face à la sécheresse et aux vents violents, les pompiers confrontés à des incendies en série

"Il faut qu'il pleuve !", lance Xavier Wiik, commandant et chef des opérations SDIS des Alpes-Maritimes.
Article rédigé par franceinfo - Laura Lavenne
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le feu s'est déclaré Route Napoléon à Saint-Vallier-de-Thiey (Alpes-Maritimes) le 10 mars 2023. (SDIS 06 C Sartor)

Depuis 24 heures, les pompiers des Alpes-Maritimes sont confrontés à plusieurs départs de feu, cinq incendies au total, liés à la fois à la situation des sols, en manque de précipitations, et aux vents violents, "facteurs aggravants", provoqués ces derniers jours par le passage de la tempête Larisa. Parmi ces feux, seul celui de Briançonnet est toujours actif, dimanche 12 mars à midi. 

À ce stade des opérations, le feu est fixé sur l'un des deux flancs et les 140 pompiers présents sur place vont pouvoir se concentrer sur le flanc droit de la zone incendiée, avec l'appui des moyens aériens. Selon le commandant Xavier Wiik l'incendie a parcouru 50 hectares de végétations, dans l'arrière-pays niçois, dans une zone "difficile d'accès" et "très soumise aux vents" samedi, alors que le département - placé en vigilance orange pour vents violents - avait enregistré des rafales dépassant les 130 km/h.

"Il faut qu'il pleuve !"

Le vent est désormais tombé, la propagation des flammes est "limitée" mais les pompiers restent "vigilants à cause de la sécheresse", explique le commandant Wiik. Le département des Alpes-Maritimes a, en effet, été placé en alerte sécheresse, jeudi dernier, sans passer par la case vigilance. Une situation loin d'être habituelle, mais qui s'apparente, en termes d'interventions incendies, au mois de mars de l'année dernière.

"Il faut qu'il pleuve ! Il faut qu'il pleuve pour que nous ayons une situation qui retrouve une forme de la normalité", insiste Xavier Wiik. "Sans pluie d'ici la fin du mois de mai, il faudra prendre en considération cette sécheresse importante pour aborder la période estivale", poursuit-il, évoquant d'éventuelles restrictions, notamment d'accès aux massifs, pouvant intervenir "plus tôt" cette année, par rapport à l'an dernier.

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