Incendie d'un collège dans les Deux-Sèvres : la piste criminelle privilégiée
Le feu a détruit cinq classes de l'établissement, qui devrait être fermé lundi, selon le maire de la petite ville de Coulonges-sur-l'Autize.
Un incendie au collège de Coulonges-sur-l'Autize (Deux-Sèvres) a détruit cinq salles de classe, dimanche 9 octobre, selon les informations de France 3 Poitou-Charentes. C'est aux alentours de 6h30 qu'un témoin a donné l'alerte et les pompiers sont vite intervenus pour éteindre le feu. Mais ils n'ont pas pu empêcher la destruction d'une partie centrale du bâtiment.
#deuxsevres Incendie au collège de Coulonges sur L'Autize . 5 classes entièrement détruites. La piste criminelle privilégiée pic.twitter.com/zDS6Fn4xOj
— Sandrine Leclere (@SandrineLeclere) 9 octobre 2016
#Deux-Sèvres incendie college de Coulonges sur l'Autize . Le feu est parti d'une poubelle extérieure . Piste criminelle pour la gendarmerie pic.twitter.com/3Z5xLYqtwx
— Sandrine Leclere (@SandrineLeclere) 9 octobre 2016
Selon les premières constations des gendarmes, l'incendie serait partie d'une poubelle située dans la cour du collège, à l'extérieur du bâtiment. Le feu se serait ensuite propagé sur un bardage en bois provoquant d'importants dégâts à l'intérieur de ce collège rénové entièrement l'an dernier. D'après France 3, les gendarmes privilégient la piste criminelle.
Le collège devrait rester fermé
Une réunion doit avoir lieu en fin de matinée pour décider de l'ouverture ou non du collège lundi. Mais selon Jean-Philippe Guérit, le maire de la petite ville, le collège devrait rester fermé pour les 425 élèves de l'établissement. "Une expertise doit être réalisée, mais je pense qu'il va falloir installer des Algeco [constructions modulaires] en attendant les réparations", explique-t-il, contacté par franceinfo.
Selon lui, Coulonges-sur-l'Autize, petite ville de moins de 3 000 habitants, ne rencontre pas de problème significatif de délinquance. "On trouve bien quelques élèves turbulents comme partout... Ensuite est-ce qu'il s'agit d'un élève ? s'interroge Jean-Philippe Guérit. Ce sera à l'enquête de le déterminer."
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