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Hauts-de-Seine : relaxé après avoir sorti son sexe "par accident" au bureau

Pour démontrer la bonne foi de l'accusé, son avocat a brandi le caleçon porté par son client le jour de l'affaire.

Article rédigé par franceinfo
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Jean-Luc ayant retrouvé un travail dans un autre service, la justice a jugé l'affaire close. (PAUL BRADBURY / OJO IMAGES RF / GETTY IMAGES)

Devant la justice, il a évoqué un "oubli". Jean-Luc, un employé de l'Urssaf de Nanterre (Hauts-de-Seine), a été relaxé jeudi par le tribunal correctionnel de la ville après avoir montré son sexe à une collègue de travail, rapporte Le Parisien samedi 23 août. 

L'affaire remonte au 7 juin. L'employée de l'Urssaf qui a porté plainte pour "exhibition sexuelle" a expliqué à la police que Jean-Luc lui avait demandé de se rendre à son bureau, situé dans un open space, afin de l'aider sur un dossier. En arrivant sur place, elle découvre Jean-Luc assis, sexe à l'air. En larmes, la jeune femme se plaint à sa hiérarchie, qui licencie sur le champ Jean-Luc.

"Quelque chose n'allait pas au niveau de ma braguette"

Accompagné par sa compagne et son fils, le prévenu a plaidé "l'accident" devant le tribunal. "Je ressentais une pression sanguine à la tête, et j'ai bu beaucoup d'eau", a-t-il expliqué à la juge, rapporte Le Parisien. "Je suis donc allé très souvent aux toilettes. Vers midi, ma collègue est venue pour aller déjeuner. J'ai alors réalisé que quelque chose n'allait pas au niveau de ma braguette".

Afin de prouver que le sexe de son client pouvait bien sortir de son sous-vêtement par accident, l'avocat de Jean-Luc a brandi devant la magistrate le caleçon –"lavé au préalable" – porté par l'intéressé le jour de l'affaire. Cela n'a pas suffi à convaincre la juge. Mais la victime ne s'étant pas constituée partie civile, et Jean-Luc ayant retrouvé un travail dans un autre service, la justice a jugé l'affaire close, et a relaxé l'accusé.

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