Une véritable scène de guerre. Le meurtrier de Saint-Just (Puy-de-Dôme) avait un arsenal militaire hors norme : un Glock et un fusil d’assaut à visée laser. Il portait également un gilet pare-balles. Dans la nuit de mardi à mercredi 23 décembre, c’est lui qui a ouvert le feu sur les gendarmes. "Des centaines et des centaines de douilles, la maison incendiée, un individu surarmé, c’est véritablement une scène complètement atypique", indique Éric Maillaud, procureur de la République de Clermont-Ferrand. Le tireur se serait suicidé Le forcené de 48 ans était un catholique très pratiquant. Survivaliste, convaincu d’une fin du monde proche. En conflit avec son ex-épouse, il s’était installé depuis peu à Saint-Just avec sa nouvelle compagne en toute discrétion. Retrouvé mort dans son véhicule, l’homme se serait finalement suicidé.