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Gare du Nord : ce que l'on sait de la mort de l'homme qui menaçait deux policiers avec un couteau

Un homme a été tué par balles dans la gare parisienne après avoir brandi une arme blanche sur laquelle était écrit "ACAB", un slogan hostile à la police.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Temps de lecture : 3min
Des policiers en patrouille à la gare du Nord après la menace au couteau de deux membres de la brigade des réseaux ferroviaires, le 14 février 2022 à Paris.  (MAXPPP)

Les faits se sont déroulés lundi 14 février, aux alentours de 7 heures du matin. Un homme a été tué à la gare du Nord, à Paris, par deux policiers qu'il menaçait avec un couteauLa piste terroriste a été écartée en début de matinée. Les syndicats de police dénoncent une nouvelle agression visant les forces de l'ordre. Voici ce que l'on sait à ce stade.

Les deux policiers ont tiré trois fois

Les deux policiers, membres de la brigade des réseaux ferroviaires (BRF), patrouillaient à l'heure de pointe dans cette grande gare parisienne d'où partent et arrivent les trains à destination et en provenance du nord de la France et de l'Europe. Un homme, déambulant dans le hall des grandes lignes dans leur direction, armé d'un couteau long de 30 cm, les a alors menacés. Les deux fonctionnaires de la BRF ont riposté en tirant trois fois. Un journaliste de France télévisions, présent dans la gare au moment des faits, a publié une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle on entend deux coups de feu tirés.

L'agresseur était connu des services de police

L'homme serait "a priori quelqu'un qui est connu des services de police pour errer dans la gare", selon Jean-Baptiste Djebbari, le ministre délégué aux Transports. "Les policiers ont fait usage de leur arme, écartant ainsi tout danger, pour eux mêmes et pour les voyageurs", a écrit Gérald Darmanin sur Twitter.

Le suspect, d'abord victime d'un arrêt cardio-respiratoire, a finalement succombé à ses blessures. 

La piste terroriste a été écartée

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) n'a pas été saisi de l'enquête car la piste terroriste a été écartée en début de matinée. C'est donc le parquet de Paris qui est en charge des investigations. Une enquête a été ouverte du chef de tentative d'"homicide volontaire" et confiée au 2e DPJ de Paris. L'IGPN, la police des polices, a également été saisie afin de déterminer les conditions d'usage de leur arme par ces policiers, précise le parquet de Paris à franceinfo.

Les syndicats parlent d'une "attaque"

Un slogan anti-police était écrit sur le couteau du suspect : "ACAB" ("All cops are bastards"). Et Même si les informations sur le profil de l'individu et les circonstances de l'agression sont encore parcellaires, les syndicats de police ont dénoncé cette nouvelle "attaque" contre des membres des forces de l'ordre.

Pour Alliance, un des principaux syndicats, "cet attentat envers les protecteurs de la République montre une nouvelle fois qu'aujourd'hui nos collègues risquent leur vie au coin d'une rue, le parvis d'une église, ou dans une mission du quotidien au sein d'une gare". De son côté, Linda Kebbab, porte-parole de Unité SGP police, a souhaité du "courage" à ses collègues.

Le Syndicat des commissaires de police (SCPN) a également apporté "son soutien" et exprimé "sa reconnaissance à nos policiers qui nous protègent". "Lorsqu'un individu armé menace et attaque, s'il n'obtempère pas, il doit être neutralisé", a écrit le syndicat sur Twitter.

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