Cet article date de plus de sept ans.

Fusillade à Grasse : la sécurité des établissements scolaires en question

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Fusillade à Grasse : la sécurité des établissements scolaires en question
Fusillade à Grasse : la sécurité des établissements scolaires en question Fusillade à Grasse : la sécurité des établissements scolaires en question (France 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions

La fusillade à Grasse de ce jeudi 16 mars pose la question de la sécurité autour et dans les établissements scolaires. Depuis septembre, face à la menace terroriste, les élèves participent à des exercices de simulation d'agression et d'intrusion.

Sonner puis attendre, l'entrée de ce lycée parisien est contrôlée en permanence par une gardienne très vigilante selon ces élèves de Prépa. "La gardienne vérifie vraiment tout le temps la carte. Depuis la seconde elle a toujours vérifié même si elle me connaît", explique un élève. Chaque entrée est filtrée, chaque identité vérifiée, c'est une des mesures de sécurité mise en place par le gouvernement en septembre dernier. "En cas de problème, il y a une cellule de crise qui se met très rapidement en action et qui avertit par sms les chefs d'établissements et toutes les autorités", explique Hervé-Jean Le Niger, vice-président de la FCPE.

Un exercice annuel "attentat intrusion"

Parmi les principales mesures de prévention : la sensibilisation des élèves de 3e aux gestes qui sauvent, un exercice annuel "attentat intrusion" et une interdiction de s'attrouper devant les établissements. Si cette dernière consigne ne semble pas toujours respectée, ces lycéens affirment tous avoir été préparés à faire face à une situation d'urgence. Certains établissements vont même plus loin avec l'installation de caméras ou de portiques de sécurité, comme ici dans les Bouches-du-Rhône. Mais comment faire lorsque l'agresseur est lui-même un lycéen ? La question inquiète le syndicat des proviseurs de France.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.