Faits divers : l’affaire Seznec relancée ?
Plus d’un siècle après les faits, l’affaire Seznec pourrait être relancée. Condamné au bagne avec perpétuité pour le meurtre d’un conseiller général du Finistère, l’homme n’avait jamais avoué. Une découverte pourrait apporter de nouveaux éléments.
Près d’un siècle après, une dizaine de bénévoles passionnés ont entrepris des fouilles dans l’ancienne maison de Guillaume Seznec. Plusieurs heures à chercher avant une découverte dans le cellier de la maison : la découverte d’un os ! Celle-ci pourrait relancer toute l’affaire. Appartient-il à Pierre Quéméneur, la victime jamais retrouvée ? La police a interrompu brutalement les fouilles brutalement pour prendre le relais. "Ça semble être un os humain, ça repart donc sur une enquête de police", a confié Jean-Philippe Récappé, procureur de la République de Brest.
Enfin un dénouement ?
C’est en tout un rebondissement dans l’une des plus grandes énigmes judiciaires françaises. En mai 1923, l’homme politique Pierre Quéméneur et Guillaume Seznec prennent la route pour Paris, mais le premier disparait. Seznec est alors accusé de l’avoir assassiné pour récupérer la propriété. Un an plus tard, la cour d’assises du Finistère le condamne au bagne à perpétuité. Une affaire sans cadavre, sans aveux et sans témoins. La famille n’a jamais cessé de réclamer une révision du procès.
Pour les bénévoles, il aurait été tué par la femme Seznec parce qu’il lui aurait fait des avances. Le petit-fils de Guillaume Seznec reconnait un coup de théâtre. Les fouilles devraient continuer.
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