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Procès de Rédoine Faïd : "Il existe un risque important de tentative d'évasion", estime la préfecture de police de Paris

Alors que le procès du braqueur débute devant la cour d'assises de Paris, une note interne de la police alerte sur un risque d'évasion. Le GIGN est chargé d'assurer les transferts de l'accusé.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Rédoine Faïd au premier jour de son procès, le 5 septembre 2023, devant la cour d'assises de Paris. (BENOIT PEYRUCQ / AFP)

Le procès du "roi de la belle" est jugé à haut risque. Cinq ans après la spectaculaire évasion de Rédoine Faïd, la police nationale considère qu'il "existe un risque important de tentative d'évasion" du braqueur multirécidiviste, d'après une note interne consultée par franceinfo mardi 5 septembre. Le même jour, Rédoine Faïd comparaît pour le premier jour de son procès devant la cour d'assises de Paris, avec onze autres accusés, pour s'être fait la malle en hélicoptère de la prison de Réau (Seine-et-Marne), en juillet 2018.

La police nationale fait état de sept accusés placés en détention, sur les douze impliqués dans ce procès. "Ces sept accusés ont tous évoqué des problèmes de santé, ce qui laisse supposer un risque de suspension d’audience", mentionne la police. Parmi les menaces identifiées par les forces de l'ordre, la présence, dans cette cour d'assises, de "plusieurs neveux" de Rédoine Faïd, également renvoyés devant la justice dans cette affaire mais laissés libres, sous contrôle judiciaire. Cette note évoque aussi la comparution attendue de Jacques Mariani, figure du grand banditisme corse, un temps soupçonné d'avoir préparé la logistique et le financement de l'évasion de Rédoine Faïd.

Initialement incarcéré à la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne), le braqueur a été transféré, fin juillet, à Fleury-Mérogis (Essonne). Le GIGN est chargé d'assurer son transfert, tout au long du procès, qui doit s'achever le 20 octobre.

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