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INFO FRANCETV INFO. Essonne : un TGV bloqué 45 minutes à cause d'un déséquilibré affirmant être Xavier Dupont de Ligonnès

Le train Lille-Bordeaux a été arrêté, vendredi, en gare TGV de Massy car la police recherchait un individu prétendant être Xavier Dupont de Ligonnès. L'homme se disait prêt à tuer quelqu'un.

Article rédigé par franceinfo
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La gare de Massy (Essonne) TGV, le 16 décembre 2010. (FRANÇOIS RENAULT / PHOTONONSTOP / AFP)

La police a dû pousser un "ouf" de soulagement : l'homme qu'elle recherchait à bord du TGV Lille-Bordeaux en gare de Massy-Palaiseau (Essonne) vendredi 8 mai, entre 17 et 18 heures, n'était pas armé.

Cet homme alerte, vendredi, les forces de l'ordre en composant le 17. "Il a dit s'appeler Xavier Dupont de Ligonnès. Il a déclaré à la police : 'Je suis armé et je veux tuer quelqu'un'", explique à francetv info la sous-préfète de l'Essonne Chantal Castelnot.

"L'homme semble souffrir de troubles mentaux"

Après ce coup de fil, la police cherche à localiser l'appel. Il provient du TGV 5222 reliant Lille (Nord) à Bordeaux (Gironde). Vers 17 heures, elle "fait arrêter le train en gare de Massy-Palaiseau pour appréhender" l'homme en question, détaille Chantal Castelnot. "Mais heureusement, l'homme n'était pas armé. Il semble apparemment souffrir de troubles mentaux", ajoute-t-elle. Le suspect a été interpellé. 

Après avoir été immobilisé 45 minutes, le train est reparti vers 18 heures de la gare de Massy. Les passagers, qui avaient commencé à être évacués par la SNCF, ont pu remonter à bord du TGV, précise la compagnie ferroviaire contactée par francetv info. Le trafic n'a pas été perturbé par cet incident. Selon les informations publiées sur le site Infolignes, le train qui devait arriver à 20h37 à Bordeaux, devrait avoir 1h15 de retard. Il était parti à 14h45 de Lille.

L'affaire Dupont de Ligonnès est récemment revenue dans l'actualité : des ossements retrouvés dans le Var, près de l'endroit où il avait été vu pour la dernière fois, ont relancé l'enquête. Mais les analyses ont indiqué qu'il ne s'agissait pas de l'homme soupçonné d'avoir tué sa femme et ses quatre enfants en 2011, puis de les avoir enterrés sous la terrasse de leur maison familiale de Nantes (Loire-atlantique) avant de disparaître.

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