: Vidéo Les négociations furent tendues pour obtenir la libération de Claudia Priest
Libérée vendredi 23 janvier en Centrafrique, l'humanitaire Claudia Priest est à l'ambassade de France, en attendant de revenir dans l'Hexagone. Sa libération ne fut pas aisée à obtenir
Claudia Priest a retrouvé la liberté hier, vendredi 23 janvier. Cette humanitaire de 67 ans avait été capturée lundi à Bangui par des milices anti-balaka. Un autre humanitaire centrafricain, kidnappé en même temps qu'elle, a été libéré. Tous deux sont à l'ambassade de France.
"Je suis bien, je me sens bien, je me sens légère. Et surtout, je suis contente d'être sortie de cette brousse. Ça m'a choquée, quand on m'a kidnappée, la façon brutale dont on m'a kidnappée. On m'a frappée à la tête, on me serrait tellement les bras que j'en ai des bleus. Je suis tombée, on m'a traîné au sol...", témoignait Claudia Priest vendredi.
Aucune rançon versée
Les milices chrétiennes anti-balaka réclamaient la libération de leur chef, responsable du massacre de centaines de musulmans. Les négociations, menées par l'archevêque de Bangui, Dieudonné Nzapalainga, ont été tendues. "Ils ont vociféré, crié, injurié. J'ai appelé les uns les autres à la raison. Il fallait aussi, en discutant, être ferme sur plein de choses en disant : 'On ne peut pas confondre une humanitaire avec quelqu'un qui a des problèmes judiciaires'", confie ce dernier à France 3.
Les circonstances de la libération de l'humanitaire sont floues, mais le ministère des Affaires étrangères assure qu'aucune rançon n'a été versée.
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