Cet article date de plus de cinq ans.

Marseille : une députée LREM boycotte un meeting de la majorité pour protester contre le drame de la rue d'Aubagne

Alexandra Louis n'était pas présente, vendredi soir, à la réunion publique de la liste portée par la majorité présidentielle en vue des élections européennes. Sa manière de s'opposer à la présence d'une élue municipale en charge du logement, six mois après le drame de la rue d'Aubagne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Deux immeubles de la rue d'Aubagne, à Marseille, se sont effondrés le 5 novembre 2018. (GERARD JULIEN / AFP)

Alexandra Louis ne viendra pas. La députée LREM de Marseille a décidé de boycotter, vendredi 26 avril, le meeting de la liste portée par la majorité présidentielle en vue des Européennes. Sa manière de protester contre la présence d'une élue municipale en charge du logement, dans cette ville marquée par l'effondrement mortel de plusieurs immeubles il y a six mois rue d'Aubagne. "J'ai décidé de ne pas me rendre à la réunion publique de la liste #Renaissance eu égard à la présence d'Arlette Fructus", élue municipale et métropolitaine, ancienne UDI passée chez les radicaux, a-t-elle écrit sur Twitter. LREM à Marseille, c'est toute une génération qui renouvelle la vie politique. De par son mandat et son bilan sur le logement, Mme Fructus n'en fait pas partie." 

La parlementaire a expliqué à l'AFP protester en particulier contre l'inaction d'Arlette Fructus sur des dossiers d'habitat dans les quartiers nord, où elle est élue. Elle a tenu a préciser que cela ne "remettait en cause" ni son engagement dans la campagne LREM des Européennes, ni le parti radical auquel appartient Arlette Fructus et qui s'est allié à la majorité.

Le climat politique s'est tendu ces derniers mois à Marseille, après le drame de la rue d'Aubagne qui a fait huit morts et à l'approche des municipales auxquelles Jean-Claude Gaudin ne se représentera pas, après un quart de siècle à la mairie du Vieux-Port.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.