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Drame de Mœrnach : le frère aîné de la fillette tuée entendu par la police puis hospitalisé

L'adolescent, qui gardait son frère et sa sœur au moment du drame, a donné l'alerte mardi soir et affirme avoir été attaqué par un "rôdeur". Le procureur précise, de son côté, qu'"il n'y a pas d'hypothèse immédiate ou évidente".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des gendarmes arrivent le 3 septembre 2014, devant le pavillon où une fillette a été tuée et son frère grièvement blessé la veille, à Mœrnach (Haut-Rhin). (SEBASTIEN BOZON / AFP)

Le frère aîné de la fillette retrouvée morte mardi, aux côtés de son frère de 8 ans grièvement blessé, à Mœrnach (Haut-Rhin), a été entendu par la police mardi soir. Selon les informations de RTL, l'audition de l'adolescent de 15 ans a été interrompue et le garçon hospitalisé, mercredi 3 septembre.

Les informations diffèrent toutefois sur les circonstances de son audition par les forces de l'ordre. Selon une source proche de l'enquête, citée par les Dernières Nouvelles d'Alsace, le frère aîné n'aurait pas été arrêté et placé en garde à vue, comme l'affirme RTL. Il serait simplement entendu en tant que témoin unique du drame.

Une scène de crime très "impressionante"

L'adolescent a donné l'alerte, mardi vers 19h30, alors qu'il avait la garde des enfants. Il aurait été vu par une voisine sortir, torse nu et hurlant, du pavillon familial, situé dans une rue tranquille d'un lotissement du village. Il a descendu la rue pour aller se réfugier chez un voisin, parrain d'un des enfants, a précisé le procureur de Mulhouse, Dominique Alzeari. "Il avait des traces de sang sur lui", a-t-il ajouté.

Le frère aîné aurait affirmé avoir été attaqué par un "rôdeurvêtu de noir, selon le procureur, qui précise que ses propos n'étaient pas "structurés". Aucune trace d'effraction n'a toutefois été relevée à son domicile. "Il n'y a pas d'hypothèse immédiate ou évidente", a souligné Dominique Alzeari. Selon des voisins, les forces de l'ordre n'ont procédé à aucune battue pour tenter de retrouver d'éventuels suspects après le drame.

Les parents, qui s'étaient absentés pour une activité sportive, vraisemblablement un cours de yoga, ont été prévenus par le voisin. Quand ils sont arrivés sur place, les gendarmes et les secours étaient déjà présents, sur une scène de crime très "impressionnante", selon le procureur. Le corps de la fillette, décédée de plusieurs coups portés à l'arme blanche, baignait dans une mare de sang. Son frère cadet gisait dans un état grave et présentant de nombreuses lésions.

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