Cet article date de plus de treize ans.

"Disparus de l'Isère" : la justice rouvre trois dossiers de "cold case"

Ces dossiers étaient jusqu'alors considérés comme prescrits. La justice a finalement décidé de relancer les investigations concernant trois des meurtres ou disparitions d'enfants en Isère entre 1983 et 1996. _ Fin juin, rejetant toute idée de prescription, les familles des victimes s'étaient opposées à l'extinction des poursuites...
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

L'affaire, qui fait l'objet d'une cellule d'enquête inédite de la gendarmerie ("Mineurs 38"), concerne au total neuf meurtres ou disparitions d'enfants en Isère entre 1983 et 1996.
_ Quatre sont toujours en cours d'instruction. Les cinq autres étaient jusqu'à présent considérés comme prescrits.

Le 24 juin dernier à Grenoble, les familles des victimes ont réclamé lé désignation d'un juge d'instruction pour l'ensemble des dossiers, rejetant l'idée de prescription.

Ce matin, les parquets de Grenoble et Bourgoin-Jallieu (Isère) ont donné suite à leur requête pour trois des cinq dossiers conclus par un non-lieu. Pour deux des affaires, la justice considère que deux petits disparus font l'objet d'une "séquestration illégale", leur mort n'ayant pas pu être constatée. Pour un autre dossier, les juges ont retrouvé un acte datant de 2001.
_ Dans ces trois cas, l'action de la justice peut donc se poursuivre.

Concernant les deux dernières affaires considérées comme prescrites, le parquet n'a pas pris de décision, invitant les familles à transmettre "d'éventuelles nouvelles pistes de travail".

Gilles Halais, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.