Disparition du petit Émile : la piste criminelle est-elle remise en cause ?
Tout a commencé dans la maison où le petit Émile devait passer ses vacances d’été, chez ses grands-parents. Le 8 juillet 2023, il est 16 h 30 et selon son grand-père, c’est à ce moment-là que l’enfant échappe à sa vigilance et disparaît. À 18 h 30, l’alerte est donnée. Équipes cynophiles, gendarmes, pompiers et bénévoles organisent des battues. 800 personnes sont mobilisées, mais Émile reste introuvable.
Les mois suivants, les habitants sont interrogés, la téléphonie exploitée et des perquisitions qui ne vont rien donner. Cinq mois plus tard, il n’y a toujours aucune trace de l’enfant. Le 7 décembre, les gendarmes lancent une nouvelle opération. La semaine dernière, la mise en situation, sorte de reconstitution avec la famille et les témoins est organisée, mais toujours aucune réponse. C’est une promeneuse qui découvre les ossements appartenant au petit Émile, le samedi 30 mars à seulement un kilomètre de la maison de ses grands-parents.
On peut "raisonnablement écarter" la piste de la chute
Le jour de la disparition, deux témoins disent avoir vu Émile près de la fontaine du hameau, l’endroit où les chiens perdent sa trace. S’est-il ensuite aventuré sur les massifs où il aurait fait une chute ? "Avec les caméras thermiques sur les hélicos, les battues, les Saint-Hubert, qui sont des chiens extraordinaires en termes de recherche, dans ce kilomètre à proximité du village, avec le temps que ça a duré, je pense que c’est une hypothèse qu’on peut raisonnablement écarter", affirme Jean-Charles Fombonne, ancien colonel de la Gendarmerie et chef du pôle judiciaire. Reste la piste criminelle ou de l’accident de voiture. Toutes les hypothèses sont envisagées par les enquêteurs. Neuf mois plus tard, le mystère continue de planer sur le Haut-Vernet
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