Disparition d'Émile : "Il faut maintenant aller rechercher l'ensemble du squelette", explique un général de gendarmerie

Ce dimanche, une promeneuse a découvert des ossements du petit Emile, à proximité du Haut-Vernet où l'enfant avait disparu l'été dernier.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La maison des grands-parents du petit Emile, disparu le 8 juillet dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). (ROSSI DAVID / MAXPPP)

"Il faut maintenant aller rechercher l'ensemble du squelette", explique dimanche 31 mars sur franceinfo Jacques Morel, général de gendarmerie et ancien patron de la section de recherche de Versailles, après la découverte et l'identification d'ossements du petit Émile, à proximité du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) où l'enfant avait disparu l'été dernier. 

Samedi, une randonneuse a découvert notamment un crâne près d'un chemin à environ un kilomètre du hameau. Pour le gendarme, ce n'est "pas normal que cette promeneuse n'ait retrouvé que ces éléments-là". D'autant que "tout le monde s'entend dire que la zone où il a été retrouvé a bien été investiguée lors des battues citoyennes et battues officielles", souligne-t-il. "Les nombreuses équipes cynophiles, qui pourtant étaient spécialisées dans les recherches des corps et des cadavres, n'ont pas marqué à l'endroit où il a été trouvé", s'étonne le général de gendarmerie. "C'est quand même très mystérieux", ajoute-t-il.

La question des vêtements du petit garçon

De nouvelles recherches sont menées ce dimanche dans la zone où ont été découverts ces ossements. "Les médecins légistes vont observer, passer à la radio, scanner l'ensemble des ossements qui leur ont été remis pour déterminer les fractures", précise le spécialiste. Autre élément troublant soulevé par Jacques Morel : "Où sont les chaussures d'Emile ?". "Il va falloir aussi s'intéresser aux vêtements", affirme-t-il. "S'il est arrivé par ses propres moyens là-bas, on devrait retrouver des pièces vestimentaires, même si elles sont détériorées ou en lambeaux", relève-t-il. "Il y a quand même une zone d'ombre que les enquêteurs vont devoir éclaircir", conclu-t-il. 

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