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Vidéo Affaire Maëlys : l'avocat des parents dénonce "six mois de prise d'otage" de la part de Nordahl Lelandais

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Maëlys.
Maëlys Maëlys. (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
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Pour la première fois depuis la découverte du corps, les parents de la fillette et leur avocat ont pris la parole jeudi soir. Ils ont reproché au suspect et à sa défense leur attitude depuis le début de l'affaire.

C'est la première fois qu'ils prenaient la parole depuis la découverte du corps de leur fille. Jennifer et Joachim de Araujo, les parents de la petite Maëlys, se sont exprimés depuis un hôtel lyonnais, jeudi 8 mars. Assis à leurs côtés, leur avocat s'en est pris à Nordahl Lelandais et à la défense du mis en cause. "Aujourd'hui, le temps est venu de rappeler quelques vérités, a déclaré Fabien Rajon. Car notre silence ne valait en aucun cas acceptation tacite de ce qui a pu être dit ou fait par certains dans le cas de cette très douloureuse affaire."

C'est une véritable double peine qui a été imposée aux proches de l'enfant disparu.

Fabien Rajon

lors d'une conférence de presse

Outre le drame "déchirant" de l'enlèvement de leur fille, il leur a été "infligé un autre préjudice, lui aussi insupportable. Celui de voir l'individu que tout désignait comme celui manifestement impliqué dans cet enlèvement les mépriser par son silence, et ses innombrables mensonges." Fabien Rajon a évoqué "six mois d'une attente insupportable", "six mois de prise d'otage" de la part de Nordahl Lelandais qui refusait "égoïstement de dire ce qu'il avait fait de Maëlys".

Chaque jour, les parents attendaient un geste, une parole, un signe, un petit signe de la part de Nordahl Lelandais.

Fabien Rajon

lors d'une conférence de presse

Cette "attente" était "délibérée, réfléchie et manifestement voulue par le mis en cause", a regretté l'avocat. 

Le 14 février dernier, face aux preuves scientifiques accablantes, l’ancien militaire a reconnu avoir tué "accidentellement" la fillette. Il a conduit les juges sur les lieux où il avait abandonné le corps de l’enfant, à Attignat-Oncin (Savoie). Depuis, il garde le silence.

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