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Affaire Maëlys : une enquête ouverte pour violation du secret de l'instruction après des fuites dans la presse

Le parquet de Grenoble, qui a ouvert cette enquête, estime que les fuites viennent à la fois du "niveau local et parisien".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des gendarmes, le 5 septembre 2017 à Domessin (Savoie), devant le domicile du principal suspect dans l'enquête sur la disparition de la petite Maëlys. (JEFF PACHOUD / AFP)

Alors que la petite Maëlys, disparue lors d'un mariage fin août à Pont-de-Beauvoisin (Isère), n'a toujours pas été retrouvée, le parquet de Grenoble a ouvert une enquête pour "violation du secret de l'instruction". Le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, l'a annoncé à l'AFP, mardi 24 octobre, expliquant qu'il s'agissait d'une réaction aux multiples fuites parues dans la presse.

Cette enquête fait suite à une plainte déposée vendredi par Alain Jakubowicz, le nouvel avocat du principal suspect Nordahl Lelandais, mis en examen et écroué le 3 septembre pour "enlèvement et séquestration". Cet ancien militaire de 34 ans nie toute implication en dépit d'éléments troublants.

"Il y aura des sanctions"

Le procureur de Grenoble se dit excédé de "voir tous les jours dans la presse tous les détails de l'enquête, y compris ceux que le parquet ne connaît pas, des choses qui n'ont pas à être connues" et nuisent à son bon déroulement.

Il estime que "les fuites sont au niveau local et parisien, au niveau de la direction de la gendarmerie, de la section de recherches et de l'IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale)". Et avertit : "Si les auteurs sont identifiés, il y aura des sanctions."

Le patron de la gendarmerie s'indigne

L'enquête sur ces fuites a été confiée à la Direction centrale de la police judiciaire et à la Direction interrégionale de police judiciaire de Lyon. Jean-Yves Coquillat assure à l'AFP que "c'est la première fois qu'une enquête n'est pas confiée à l'inspection du service en question".

Ses déclarations ont fait réagir le patron de la gendarmerie, le général Richard Lizurey, qui "juge scandaleuses ces accusations péremptoires de la part d'un magistrat".

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