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Affaire Jubillar : des zones d’ombre persistent après un an et demi d’enquête

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Affaire Jubillar : des zones d’ombre persistent après un an et demi d’enquête
Affaire Jubillar : des zones d’ombre persistent après un an et demi d’enquête Affaire Jubillar : des zones d’ombre persistent après un an et demi d’enquête
Article rédigé par France 2 - N. Perez, Z. Berkous, A. Zouioueche, N. Sadok
France Télévisions

Un an et demi après la disparition de l’infirmière Delphine Jubillar, de nombreuses questions planent encore sur l’enquête.

Après un an et demi d’enquête, des secrets restent encore à éclaircir. Chaque pièce de la maison du couple Jubillar a été analysée centimètre par centimètre, mais cela n’a rien donné. Il n’y avait aucune trace de sang ni aucun indice. Même constat sur les objets de la maison, comme le linge. Mais pour la famille de Delphine Jubillar, il n’y a pas de doute, son mari voulait la mort de sa femme. "C’est quelqu’un qui aurait échafaudé cette disparition sur plusieurs jours, plusieurs semaines, plusieurs mois et donc il aurait eu le temps de trouver le lieu parfait où cacher le corps", explique maître Mourad Battikh, avocat de la famille de Delphine Jubillar.

Les seuls indices matériels proviennent du téléphone de la victime

Pour l’accusation, Cédric Jubillar est un suspect crédible car il a menti à plusieurs reprises. Mais le corps de Delphine reste introuvable. Durant des mois, les enquêteurs ont sondé le moindre point d’eau et les grottes. "Là, il nous manque quand même un élément matériel indispensable (...) qui est d’avoir retrouvé la victime", assure Roger-Marc Moreau, criminaliste. Les seuls indices viennent du téléphone de Delphine. Son appareil aurait été déverrouillé manuellement au lendemain de sa disparition, un élément capital pour la défense. Cédric Jubillar n’a cessé de clamer son innocence. 

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