Cet article date de plus de sept ans.

Meurtre d'une joggeuse en Haute-Saône : l'autopsie a permis de connaître "les raisons de la mort"

Les résultats de l'autopsie donnent un nouveau tournant aux investigations après trois journées passées sur la scène de crime pour relever le moindre indice.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des fleurs sont déposées devant le bar des parents d'Alexia Daval, jeune femme disparue lors d'un jogging à Gray (Haute-Saône), le 2 novembre 2017. (MAXPPP)

L'autopsie du corps d'Alexia Daval, 29 ans, retrouvé lundi calciné dans un bois près de Gray, en Haute-Saône, a été "concluante". Elle a permis de connaître "les raisons de sa mort", a expliqué, vendredi 3 novembre, la procureure de Besançon, Edwige Roux-Morizot.

"On connaît les raisons de la mort d'Alexia, mais des examens complémentaires sont encore nécessaires pour en connaître le détail", a expliqué la magistrate qui ne souhaite pas donner davantage d'informations sur les résultats de l'autopsie afin de ne pas nuire à l'enquête.

De nombreux éléments à vérifier

Malgré la combustion du corps, "plein d'indices ont pu être recueillis" et "l'autopsie a permis de conclure à un certain nombre d'éléments intéressants pour l'enquête", a-t-elle souligné. L'examen du corps de la jeune femme a été pratiqué jeudi jusque tard dans la soirée à l'institut médico-légal de Besançon. Les résultats de l'autopsie donnent un nouveau tournant aux investigations après trois journées passées sur la scène de crime pour relever le moindre indice.

Ils permettent aux enquêteurs de la section de recherches de Besançon d'orienter les investigations et de creuser certaines pistes. "Mais il y a encore plusieurs hypothèses et beaucoup d'éléments à récupérer et à vérifier", a précisé la procureure.

La disparition d'Alexia Daval a été signalée à la gendarmerie par son mari samedi dernier vers 12 heures. Selon lui, la jeune femme était partie courir vers 9h30. Son corps calciné a été découvert lundi par des gendarmes dans un bois de Velet-Esmoulin, alors qu'une battue citoyenne de 400 personnes se tenait à proximité. Une information judiciaire pour "assassinat" a été ouverte et confiée à un juge d'instruction de Besançon.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.