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Vidéo Disparition d'Anaïs Guillaume : la lettre anonyme qui a permis de retrouver son corps sème le trouble sur le scénario de sa mort

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Disparition d'Anaïs Guillaume : les ossements retrouvés sont bien ceux de la jeune femme
Disparition d'Anaïs Guillaume : les ossements retrouvés sont bien ceux de la jeune femme Disparition d'Anaïs Guillaume : les ossements retrouvés sont bien ceux de la jeune femme (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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Le courrier, qui a permis de retrouver les ossements sur un terrain appartenant à l'homme condamné dans cette affaire, affirme que la jeune femme était morte après son incarcération.

Six ans après la disparition d'Anaïs Guillaume, 21 ans, dans les Ardennes, les enquêteurs ont confirmé, vendredi 1er novembre, que les ossements retrouvés lundi à Fromy appartenaient bien à la jeune femme. Mais si cette découverte lève en partie le voile sur le sort de cette dernière, la lettre anonyme qui a révélé l'emplacement du corps contient des affirmations étonnantes qui sèment le trouble.

La victime "était en vie jusqu'en avril 2016" affirme la lettre

En avril, Philippe Gillet, un agriculteur de 46 ans, ex-petit ami d'Anaïs Guillaume et dernière personne à l'avoir vue vivante, avait été condamné à 22 ans de prison pour son meurtre. C'est sur son exploitation agricole que les ossements ont été retrouvés par des proches, lundi. 

Mais, selon nos informations, la lettre anonyme qui a permis cette découverte affirme également qu'Anaïs Guillaume avait été retenue contre sa volonté en Belgique, et qu'elle "était en vie jusqu'en avril 2016" – une date à laquelle Philippe Gillet était déjà en détention provisoire, depuis janvier 2016. "Les coupables de la disparition d'Anaïs sont toujours en liberté", affirme également ce courrier.

Pour la famille d'Anaïs Guillaume, ces révélations sont orchestrées par Philippe Gillet et sa fille, pour tenter de le disculper avant son procès en appel, prévu dans quelques mois. "Ils ont encore comploté cela", estime le père de la victime, interrogé par France 3 Grand Est. "Sa fille va dans le champs et trouve tout de suite l'endroit, c'est pas possible. Moi ce champs-là je l'ai fait 25 000 fois, j'y suis passé maintes et maintes fois, je n'ai jamais rien vu".

C'est désormais au président de la cour d'assises d'appel d'ordonner tous les actes d'information qu'il jugera utiles.

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