Incendie meurtrier à Paris : un suspect placé en garde à vue

Article rédigé par franceinfo
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Incendie à Paris : huit morts et la piste criminelle privilégiée
Incendie à Paris : huit morts et la piste criminelle privilégiée Incendie à Paris : huit morts et la piste criminelle privilégiée (FRANCE 2)

Un violent feu de cage d'escalier s'est propagé aux appartements au 4, rue Myrha. 

Ce qu'il faut savoir

Un incendie dans un immeuble du 18e arrondissement de Paris a fait huit morts, dont deux enfants, dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 septembre. Le sinistre s'est déclaré au numéro 4 de la rue Myrha. Quelques heures après le drame, un homme a été placé en garde à vue, selon des sources proches de l'enquête. 

• L'incendie est d'origine encore indéterminée. Il s'est déclaré vers 4h30. Selon le commandant Gabriel Plus, des pompiers de Paris, un violent feu de cage d'escalier s'est propagé aux appartements. La Brigade criminelle a été saisie de l'enquête. Les secours avaient été appelés deux heures plus tôt pour un feu de papier dans le hall du même immeuble.

• Le bilan est lourd. Deux personnes se sont défenestrées, six personnes, dont deux enfants, ont péri à l'intérieur de l'immeuble de six étages. Selon les pompiers, sept personnes ont pu être sauvées des flammes. 

L'immeuble ne relève pas du logement social. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, le préfet de police de Paris, Michel Cadot, et l'ancien maire du 18e arrondissement, Daniel Vaillant, se sont rendus sur place. La maire de Paris, Anne Hidalgo, également présente, a précisé à la presse qu'une quinzaine de logements avaient été touchés. Cet immeuble "ne fait pas partie des bâtiments signalés comme insalubres, c'est un immeuble privé, qui ne relève pas du logement social". 

Un suspect placé en garde à vue. Un individu "qui pourrait avoir été présent" sur les lieux de l'incendie a été placé en garde à vue, selon des sources proches de l'enquête. Cet homme âgé d'une trentaine d'années a été interpellé par la brigade anticriminalité "à la suite de l'exploitation des premiers témoignages et des images de vidéosurveillance".