Cet article date de plus de neuf ans.

Des élèves de l'internat d'excellence de Montpellier auditionnés pour une affaire de bizutage violent

Les faits concerneraient une trentaine de garçons en classe de seconde. Toutefois, aucune plainte n'a été déposée. Le parquet est saisi.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'internat d'excellence de Montpellier, le 2 septembre 2010. (  MAXPPP)

L'affaire est partie d'une vidéo sur un téléphone portable. La Brigade des mineurs a auditionné des élèves de l'internat d'excellence de Montpellier (Hérault) après qu'une jeune fille a découvert les images d'élèves en train d'introduire des crayons dans l'anus de leurs camarades.

"La jeune fille a prêté son téléphone à son petit ami. Quand ce dernier lui a rendu, elle a découvert les images (...). Elle a alors prévenu la proviseure qui, elle-même, a alerté la police. Il s'agirait d'un bizutage qui a mal tourné", révèle France 3 Languedoc-Roussillon mardi 13 octobre.

Les élèves se disent consentants

La proviseure a alerté la Brigade des mineurs de Montpellier. Les enquêteurs se sont rendus dans l'établissement, indique France Bleu Hérault. "Depuis vendredi 9 octobre, ils ont entendu quatre élèves. Durant leur audition, tous ont dit avoir été consentants au moment des faits", précise la radio. Le parquet a été saisi.

Le procureur de la République de Montpellier souligne qu'aucune plainte n'a été déposée à ce jour. Dans un entretien accordé à France 3 Languedoc-Roussillon, Christophe Barret appelle à la plus grande prudence dans cette affaire.

Des dysfonctionnements signalés en juin

Contactée par Metronews, la proviseure explique que l'affaire concerne non pas quelques élèves, comme cela a été annoncé par la radio, mais "28 garçons actuellement en classe de seconde".

"Nous avions interpellé l'administration il y a deux ans à propos de dysfonctionnements dans cet établissement. Nous en avons reparlé au mois de juin dernier. Sans réaction, on nous a pris de haut", a réagi Julie Soller, du SNUipp 34-FSU mardi matin auprès de Midi Libre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.