Commando à Marseille : la classe politique réagit
Lundi 21 mai, dans la cité de La Busserine, à Marseille, un commando d’une dizaine d’hommes armés de kalachnikovs a mis en joue des policiers.
L'effroi a saisi tout le quartier de la Busserine, et bien au-delà à Marseille. Une nouvelle fois, le collectif "Trop jeune pour mourir" dénonce un quotidien de violence. "On vit au rythme de ces bandes rivales qui s'entretuent (...) et qui sèment la terreur", explique une membre de l'association.
Des renforts de police déployés
Depuis l'irruption du commando armé, des renforts de police ont été déployés dans le quartier, selon le préfet de police. Le ministre de l'Intérieur annonce 60 postes supplémentaires de policiers affectés à Marseille. Un chiffre insuffisant pour le Républicain Éric Ciotti. Marine Le Pen, elle, va au-delà de la critique de la politique actuelle et condamne tous les partis au pouvoir ces dernières années. Depuis le début de l'année, Marseille a connu neuf règlements de comptes.
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