Tireur parisien : Florence Rey dénonce les actions d'Abdelhakim Dekhar, "sinistre personnage"
Agacée de voir son nom citée dans l'affaire du tireur parisien, celle qui a été condamnée en 1998 dans la même affaire que lui sort de son silence.
Son nom a fait la une, accolé à celui d'Abdelhakim Dekhar. Florence Rey, condamnée en 1998 dans la même affaire que le tireur parisien, sort de son silence samedi 23 novembre. Une réaction qui intervient au lendemain de la mise en examen pour "tentatives d'assassinats" d'Abdelhakim Dekhar dans l'enquête sur les coups de feu tirés à Libération et devant le siège de la Société générale, à la Défense, lundi.
"N'ayant plus aucun lien avec le dénommé Abdelhakim Dekhar depuis 1994, et ayant payé ma dette à la société, je m'étonne que, pour illustrer les récents événements tragiques, ma photo se soit retrouvée aussitôt en bonne place dans les médias, avec les conséquences graves que ça représente forcément pour qui cherche à retrouver une vie normale", souligne Florence Rey dans un bref communiqué authentifié par son avocat, Me Henri Leclerc.
"Des actions criminelles graves et dramatiques"
"Pour ma part, j'ai souvent condamné et regretté les terribles évènements du 4 octobre 1994 et leurs conséquences pour les victimes et leur famille. Je m'étonne enfin que ce sinistre personnage n'en ait pas lui aussi retiré les enseignements qui s'imposent, et qu'il ait choisi de replonger dans des actions criminelles graves et dramatiques", conclut-elle.
Abdelhakim Dekhar avait été condamné en 1998 à quatre ans de prison dans l'affaire de l'équipée sanglante de Florence Rey et Audry Maupin, en 1994 dans Paris, qui avait fait cinq morts, trois policiers, un chauffeur de taxi et le compagnon de la jeune femme. Dans cette affaire, Abdelhakim Dekhar avait reconnu avoir acheté un des deux fusils à pompe utilisés par le couple.
Florence Rey, condamnée à 20 ans de prison, a été libérée en 2009 après 15 ans de "détention exemplaire", selon l'administration pénitentiaire.
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