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Côte-d'Or : l'instituteur qui avait été accusé de viol veut trouver le coupable pour "montrer définitivement" son innocence

La cour d'appel de Dijon a levé la mise en examen d'un instituteur de Genlis, suspecté de viol sur une fillette de 4 ans. L'homme de 43 ans a été placé sous le statut de témoin assisté et veut maintenant se débarrasser de tout soupçon. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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L'instituteur de Genlis qui avait été mis en cause pour le viol d'une élève de maternelle de 4 ans. (STEPHANE RAK / MAXPPP)

Alors que la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon a levé mercredi 15 novembre sa mise en examen, l'instituteur de 43 ans accusé du viol d'une fillette de 4 ans dans une école de Genlis (Côte-d'Or) a indiqué au micro de France Bleu Bourgogne vouloir que l'on "trouve le coupable" dans cette affaire. Selon lui, "c'est le seul élément qui pourra définitivement montrer" son innocence.

"On dit clairement qu'il n'y a pas de charges contre moi. Maintenant, j'attends que toute la vérité soit faite", a dit Éric P., l'instituteur désormais placé sous le statut de témoin assisté.

Malheureusement, si on ne trouve pas le coupable – parce qu'il y a eu une agression sur cette petite –, il restera un sentiment de doute et de soupçon qui traîne

Eric P.

à France Bleu Bourgogne

En novembre 2016, la fillette avait raconté avoir été victime d'attouchements, désignant ce professeur des écoles qui commençait un remplacement dans son école maternelle. Mais l'ADN retrouvé sur un vêtement de l'enfant n'est pas celui de l'instituteur.

"L'affaire ne fait que commencer"

Selon son avocat, Me Claude Llorente, "l'affaire ne fait que commencer dans un dossier où il y a une preuve scientifique aussi formelle. Deux taches – l'une de sang, l'une de sperme – sont mélangées l'une dans l'autre et se retrouvent sur la culotte d'un enfant. C'est la preuve idéale, et cette preuve idéale a été niée pendant huit mois."

L'avocat a également précisé que les traces d'ADN retrouvées correspondaient à celui d'un "proche" de la fillette, appelant la justice à débusquer le vrai coupable dans cette affaire, et à rendre un non-lieu à l'encontre de son client.

"Il faut que le magistrat instructeur prenne à bras-le-corps cette affaire, il faut absolument qu'un accusé à tort soit définitivement innocenté par un non-lieu et qu'un éventuel coupable, lui, soit sanctionné si c'est nécessaire", a expliqué Claude Llorente.

Viol d'une petite fille à Genlis : l'instituteur qui avait été accusé veut trouver le coupable pour "montrer définitivement" son innocence

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