Collision au large de Belle Ile : "Il y avait bien une veille règlementaire à bord du chimiquier turc" selon l'avocat du cargo
"Deux marins étaient à la barre juste avant la collision ". C'est l'avocat de l'armateur turc qui l'affirme.Le Père Milo, le chalutier lorientais était "bien visible sur les radars ".Les deux hommes ont essayé de joindre par le canal 16 les marins du navire de pêche breton, mais en vain.Les marins du chimiquier "Lady Ozge" qui venait de St Nazaire "ont tenté de s'écarter du chalutier. Le petit bateau de pêche a fait de même mais tout d'un coup, les pêcheurs lorientais ont stoppé la manœuvre ", explique Maître Guillaume Brajeux.
Le Père Milo s'est retrouvé sous l'étrave du chimiquier.
Il apparaît également que le chalutier breton n'était "pas en action de pêche " au moment de la collision.
Actuellement, les avocats de l'armateur turc se trouvent à bord du cargo qui fait route vers lorient.
Le chimiquier ne se trouvait pas dans les eaux territoriales françaises au moment de la collision hier. La France n'est donc pas théoriquement compétente pour instruire le dossier. De plus il n'existe pas de convention entre la France et la Turquie ce qui là encore ne va pas faciliter les choses.
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