Chevaux mutilés : un collectif se crée pour faire avancer les enquêtes
Depuis le mois d'août, des faits de mutilation, principalement de chevaux, parfois mortels, ont été signalés un peu partout sur le territoire. Des dizaines d'enquêtes ont été ouvertes.
Ils réclament "des moyens techniques, humains et financiers". Des propriétaires, professionnels et associations ont créé début novembre un collectif regroupant déjà plus de 2 000 citoyens, afin de faire avancer les enquêtes sur les chevaux victimes de mutilations depuis plusieurs mois.
Le collectif "Urgences chevaux et milieu rural en danger" vise à "déclencher une mobilisation active de la part des services" de l'Etat "pour que les enquêtes évoluent", a expliqué lundi 9 novembre Laure Amalric, à l'initiative de ce rassemblement sur Facebook. Cette militante réclame en outre en urgence un entretien avec les ministres de l'Intérieur, de l'Ecologie et de l'Agriculture.
Ils réclament une dérogation au confinement
Les défenseurs des chevaux comptent aussi sur des aides financières de l'Etat, notamment pour l'achat de caméras de surveillance. Le collectif affirme ainsi que la région Auvergne-Rhône-Alpes leur a déjà alloué un budget de 100 000 euros, et celle d'Ile-de-France de 50 000 euros pour ce type d'équipement.
Des dérogations au confinement pour continuer les surveillances des animaux seuls la nuit comptent aussi parmi leurs revendications.
Depuis le mois d'août, des faits de mutilation, principalement de chevaux, parfois mortels, ont été signalés un peu partout sur le territoire. Des dizaines d'enquêtes ont été ouvertes.
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