Chevaux mutilés : la plupart des cas seraient d’origine naturelle
Plusieurs mois après les affaires de chevaux mutilés, les premières conclusions de l’enquête sont surprenantes. Peu de cas seraient d’origine criminelle.
L’affaire avait ému le monde de l’équitation et bien au-delà. Des chevaux avaient été retrouvés mutilés et tués dans plusieurs régions, l’été dernier. Quatre mois plus tard, le mystère semble en partie levé : d’après les enquêteurs, il y aurait en réalité très peu de cas d’origine criminelle. La majorité relèverait finalement d’accidents d’origine naturelle. Les images des chevaux mutilés et décédés, choquantes, avaient touché le monde du cheval, mais également le grand public. Le ministre de l’Intérieur s’était saisi en personne de l’affaire à la rentrée.
Des morts pour la plupart naturelles
Après plusieurs mois d’enquête, la conclusion a de quoi surprendre. "La grande majorité des cas relève finalement d’accidents ou d’animaux qui se blessent entre eux. Nous avons aussi eu des morts naturelles avec des équidés ensuite attaqués par des insectes ou des animaux nécrophages", a déclaré la lieutenante-colonnelle Marie-Béatrice Tananny, coordinatrice de l’opération nationale de lutte contre les mutilations d’animaux, le vendredi 11 décembre.
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