Cet article date de plus de dix ans.

"Soutien au bijoutier" : l'administrateur de la page Facebook dément être "affilié à un parti politique"

"L'Express" a contacté la personne à l'origine de cette page qui a rassemblé plus d'un 1,6 million de personnes en quelques jours. Il se présente comme un "simple étudiant" niçois.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le groupe Facebook de soutien au bijoutier de Nice (Alpes-Maritimes) qui a tiré sur un braqueur le 11 septembre, atteint plus de 1,6 million de "likes", le 16 septembre 2013. (FACEBOOK / FRANCETV INFO)

"Je tiens simplement à préciser que je suis un citoyen anonyme, simple étudiant, qui n'est affilié à aucun parti politique." Interrogé par L'Express.fr mardi 17 septembre, l'administrateur de la page Facebook polémique, "Soutien au bijoutier de Nice", a assuré avoir pris cette initiative seul. 

Face au succès grandissant de cette page, des internautes s'étaient interrogés sur son origine, soupçonnant des mouvements politiques d'extrême droite d'être derrière sa création. "Cela ne servira pas de récupération à un quelconque parti politique", assure de son côté l'administrateur de la page, lequel se dit "surpris" par cet engouement.

"Ce n'est pas une création du Front national ni d'aucun autre parti politique", a-t-il expliqué à L'Express.fr.

Pas de manipulation, mais une instrumentalisation ? 

Au regard de la nature de certains commentaires extrémistes publiés sur la page de soutien, rassemblés dans un Tumblr, ainsi qu'à la présence de nombreux élus, militants ou sympathisants d'extrême droite parmi ses "fans", la question de sa motivation politique a alimenté la polémique pendant le week-end.

Interrogé sur France Inter, le sociologue Michel Wieviorka avait estimé ne pas voir dans cette page de manipulation du FN, mais plutôt une tentative d'instrumentalisation. "Est-ce qu'il y a des gens aux FN qui tirent les manettes ? Je ne le crois pas à ce point. Par contre, instrumentaliser [cette page], utiliser : oui", avait-il déclaré.  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.