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Bébés morts à Chambéry : le parquet de Marseille ouvre une information judiciaire

Les trois nourrissons sont morts en décembre à l'hôpital de Chambéry, en Savoie. Ils ont été contaminés par des poches alimentaires.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'unité de soins intensifs néonatals de l'hôpital de Chambéry (Savoie), le 5 janvier 2014. (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

Le parquet de Marseille (Bouches-du-Rhône) a ouvert une information judiciaire, lundi 6 janvier, à la suite de la mort de trois nourrissons, les 6, 7 et 12 décembre, à l'hôpital de Chambéry (Savoie). Deux d'entre eux étaient prématurés. Une enquête était déjà en cours pour faire la lumière sur ces trois décès.

Le parquet de Chambéry avait expliqué un peu plus tôt s'être dessaisi de l'enquête sur la mort de ces trois nourrissons au profit du pôle de santé publique de Marseille, "au regard de la technicité de l'affaire".

Lundi, le laboratoire Marette a, de son côté, reconnu avoir fabriqué les poches alimentaires incriminées dans la mort des trois bébés. Toutefois, rien n'indique que ce fournisseur soit impliqué dans la contamination.

De nouvelles inspections sanitaires lancées

Le ministère de la Santé a annoncé lundi soir avoir déclenché "de nouvelles inspections" sanitaires. Une nouvelle inspection du site de production des poches de nutrition parentérale, entamée lundi par l'Agence du médicament (ANSM), se poursuivra dans la journée de mardi, a-t-il précisé. L'ANSM a déjà réalisé une inspection de ce site de production "du 17 au 19 décembre".

Par ailleurs, l'Agence régionale de santé de Rhône Alpes procédera mardi à "une inspection du site du centre hospitalier de Chambéry", indique le ministère. L'ensemble des lots suspects de poches a été retiré le 17 décembre. Le service de réanimation néonatale du centre hospitalier de Chambéry a été fermé du 12 au 20 décembre pour désinfection complète. L'Institut Pasteur, saisi le 2 janvier, doit rendre "ses conclusions sur la nature des germes de contamination" dans "les prochains jours", indique le ministère.

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