Attentat de Marrakech : le juge d'instruction reçoit les familles des victimes
Le 28 avril dernier une bombe déclenchée à distance explose dans l'un des cafés les plus touristiques de la célèbre place Jamâa El Fna à Marrakech. Dix-sept personnes sont tuées, dont huit Français. Il s'agit de l'attentat le plus meurtrier depuis les attaques islamistes à Casablanca en 2003 qui avaient tué 33 personnes et 12 kamikazes.
A peine quelques jours plus tard huit suspects sont interpellés. Leur procès devait débuter le 30 juin mais il a été reporté au 18 août. Selon l'acte d'accusation, les huit prévenus, dont le principal mis en cause, Adil El Othmani, sont accusés "de porter gravement atteinte à l'ordre public, assassinat avec préméditation et guet-apens, détention et fabrication d'explosifs et appartenance à un groupe religieux interdit".
Au lendemain de l'attentat, le ministère de l'Intérieur avait indiqué que
le principal mis en cause "est fortement imprégné de l'idéologie jihadiste" et "exprime ouvertement son allégeance pour Al-Qaïda". Mais Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a nié toute implication dans l'attentat.
Caroline Caldier, avec agences
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.