Cavale de Mohamed Amra : Bruno Pomart, un ancien instructeur du RAID, estime qu’il sera "très compliqué" pour le fugitif "de tenir sur la distance"
Le temps joue pour les enquêteurs, samedi 18 mai. "C’est pour ça que la police nationale, de façon générale, a mis en place un nombre conséquent, près de 350 enquêteurs, sur cette affaire. C’est une très bonne chose, ça permet de taper dans tous les sens", de la police technique et scientifique au renseignement, explique Bruno Pomart, le président du think tank Initiative sécurité intérieure, ancien instructeur du RAID. Pour survivre en cavale, Mohamed Amra a besoin de beaucoup d’argent et de complices. "Pour se planquer, évidemment, il faut payer. Donc ça demande beaucoup, beaucoup de moyens", poursuit Bruno Pomart, qui estime qu’il sera "très compliqué pour Mohamed Amra de tenir sur la distance".
Toujours dans le secteur de l’Eure ?
Quant à ses complices, ils sont "des risques potentiels pour déceler et localiser" l’individu. Alors qu’Interpol a émis une notice rouge, l’hypothèse d’une fuite à l’étranger est-elle possible ? "Tout est possible, (…) c’est pour ça que la fiche rouge a été déclenché. Ça va permettre d’avoir des infos, s’il y a eu des passages de frontières ou pas", ajoute l’ancien instructeur du RAID, qui précise qu’il est toutefois "fort possible" que les individus "soient restés dans le secteur de l’Eure", connu pour les trafics de stupéfiants.
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