: Vidéo Attentat sur les Champs-Elysées : la police peut être armée "dans certaines circonstances", assure Poutou
Invité des "4 Vérités" sur France, le candidat du NPA est revenu sur sa proposition de désarmer la police.
"On discute de la répression dans les mouvements sociaux, on discute pas de lutte antiterroriste, on discute de la lutte populaire", a prévenu Philippe Poutou, vendredi 21 avril. Invité des "4 Vérités" sur France 2, le candidat du NPA à la présidentielle est revenu sur sa proposition de désarmer la police (page 25 dans son programme de campagne).
>> Attentat sur les Champs-Elysées : suivez notre direct
"On discute d'une police de proximité, celle qui encadre les manifestations, du quadrillage des quartiers populaires, a-t-il précisé, il ne faut pas tout confondre" a-t-il expliqué, même si son programme évoque bien "le désarmement de la police française" sans préciser s'il s'agit de tous les policiers ou de certains policiers seulement. Philippe Poutou a assuré que, "dans certaines circonstances", les policiers pouvaient être armés et qu'il ne parlait pas de lutte antiterroriste ou de l'armée.
Indignation sur les réseaux sociaux
Jeudi soir, le candidat du NPA a provoqué de vifs commentaires sur les réseaux sociaux, après que son community manager a publié des tweets contre l'armement de la police, une heure après l'attentat sur les Champs-Elysées, note 20 Minutes.
"Peut-être pas le moment idéal pour dire ça", "Un policier est mort et tu oses écrire ça ?", ont répondu des internautes, alors que le candidat participait à l'émission "15 minutes pour convaincre" sur France 2. Selon l'universitaire Julien Salingue, soutien de Philippe Poutou, le candidat a été pris à partie après le débat par des policiers en uniforme, qui lui ont lancé : "On a besoin de nos armes, enculé, ordure !"
À la sortie du débat de France 2, Philippe Poutou pris à partie par des policiers en uniforme : "On a besoin de nos armes, enculé, ordure !"
— Julien Salingue (@juliensalingue) 20 avril 2017
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.