Présidentielle : les réactions des candidats face à l’attentat des Champs-Elysées
La France est de nouveau victime du terrorisme, et ce à trois jours du premier tour de l’élection présidentielle. Un attentat qui bouleverse la fin de la campagne.
L’attaque des Champs-Elysées s’est invitée dans le dernier grand oral télévisé des candidats à l’élection présidentielle jeudi 20 avril. Une irruption qui a eu pour effet de recentrer le débat sur la sécurité, un thème porteur pour Marine Le Pen. Dès jeudi soir, la candidate du Front national a adopté une attitude et un langage martiaux.
"Je veux qu’on mette en place un plan d’attaque, clairement, contre ces terroristes islamistes", a-t-elle déclaré. En réaction à la situation, elle a annulé ses déplacements et a préféré tenir une conférence de presse, au cours de laquelle elle a demandé la fermeture des frontières.
Pas d’annulation pour Mélenchon et Hamon
François Fillon aussi a adopté un discours de chef de guerre et s’est posé en sauveur : "Certains n’ont pas encore, semble-t-il, pris la mesure du mal qui nous agresse et que pour ma part, j’entends combattre d’une main de fer".
Un ton qui contraste avec celui de Jean-Luc Mélenchon, qui n’a pas annulé sa fin de campagne. "Notre premier devoir est un devoir de sang-froid. Il ne faut pas céder à la panique, aux émotions, et ne pas se vouer à la haine", a déclaré le candidat de la France insoumise. Dans la même veine, Benoît Hamon estime que la démocratie ne doit pas plier face au terrorisme.
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