Attaque d'un fourgon blindé à Aubervilliers : les malfaiteurs en fuite
Le braquage s'est produit rue Marcel Carné, dans une zone d'entrepôts à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, alors qu'un convoi de trois fourgons de la société de transport de fonds Loomis quittait le dépôt pour aller remplir des distributeurs de billets. Plusieurs véhicules (deux ou trois, peut-être des camions) ont pris le dernier fourgon en tenaille. Puis une fusillade nourrie a opposé les malfaiteurs et les convoyeurs, rejoints par la dizaine de collègues qui les devançaient. Une première information avait donné l'un des braqueurs tué, mais il ne serait en réalité que blessé et se serait caché à pied dans les alentours. Ses complices ont réussi à prendre la fuite sur l'autoroute A86 à plus de 200 km/h, sans emporter de quelconque butin.
Des braqueurs manifestement déterminés. Ils seraient équipés d'armes lourdes, selon Grégory Goupil, du syndicat Alliance. Au moins deux chargeurs vides ont été retrouvés sur place. Et une kalachnikov a été localisée un peu plus tard sur l'autoroute, sans doute abandonnée par les fuyards. En outre, de l'explosif a été découvert sur le fourgon, d'après Pierre Marchand-Lacour, coordinateur des services de sécurité auprès du préfet de Seine-Saint-Denis. Des démineurs ont été appelés sur place.
Deux suspects interpellés
Un important dispositif policier a été mis en place rapidement après l'attaque. Un hélicoptère a même été dépêché pour tenter de localiser les malfaiteurs en fuite. Le préfet de la Seine-Saint-Denis Christian Lambert s'est rendu sur les lieux. La brigade de répression du bandistime a été saisie. Un premier suspect a été interpellé, mais le lien de cet homme avec les malfaiteurs n'est pas certain. Un second homme suspecté d'avoir participé à l'attaque a été interpellé.
Déjà le 1er octobre, deux convoyeurs avaient été attaqués au même endroit. Sans faire de victimes. Les malfaiteurs étaient parvenus à emporter un butin. Les convoyeurs eux, en période d'essai, s'étaient fait licencier le même jour.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.