Manuel Valls va créer 500 postes supplémentaires dans le renseignement intérieur

"Nous pouvons encore subir ces attaques". C'est ce qu'a déclaré le Premier ministre Manuel Valls vendredi 9 janvier sur TF1, ajoutant : "nous faisons face à un défi terroriste sans précédent".

Il a estimé qu'il y aurait "un avant et un après ce qui s'est passé" cette semaine. Se sont succédé, de mercredi à vendredi, la tuerie à Charlie Hebdo, la fusillade meurtrière à Montrouge, ainsi que les prises d'otages à  Dammartin-en-Goële et dans une épicerie casher à la porte de Vincennes à Paris. En tout, 17 personnes ont été tuées par Said et Chérif Kouachi ainsi qu'Amedy Coulibaly. 

Le Premier ministre reconnaît des "failles"

"Nous allons accroître le renseignement intérieur de 500 postes", a-t-il déclaré, pour pouvoir faire face à la menace terroriste.

Le Premier ministre a affirmé que le gouvernement avait "un devoir de vérité" concernant le déroulé des trois derniers jours marqués par des attentats et des prises d'otages sans précédent en France.

Qualifiant les questions de "légitimes" alors que certains des suspects étaient connus des services de police, Manuel Valls a ensuite reconnu sur BFMTV : "il y a une faille bien évidemment. Quand il a 17 morts, c'est qu'il y a eu des failles".

"C'est pour cela que nous devons tirer des leçons, analyser de près ce qui s'est passé. Nous le devons, ce devoir de vérité, aux victimes, à leurs familles et à nos compatriotes", a-t-il ajouté.