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Attentat près de la tour Eiffel : le suspect avait initialement envisagé des cibles de confession juive

Le principal suspect de l'attentat qui a fait un mort samedi dernier près de la tour Eiffel a déclaré avoir choisi ce secteur de Paris car il était proche du jardin mémorial des enfants du Vél'd'Hiv.
Article rédigé par Pierre de Cossette, Aurélien Thirard
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Une voiture de police au niveau du Pont de Bir Hakeim à Paris après une attaque au couteau qui a fait un mort et deux blessées, le 2 décembre 2023. (DIMITAR DILKOFF / AFP)

Armand Rajabpour-Miyandoab, le suspect dans l'attentat près de la tour Eiffel samedi 2 décembre qui a fait un mort, avait initialement envisagé de s'attaquer à des cibles juives, a appris franceinfo de sources concordantes, confirmant une information du journal Le Monde.

Selon une source proche de l’enquête, l'assaillant dit avoir choisi de porter son attaque au pont de Bir- Hakeim car celui-ci est proche du jardin mémorial des enfants du Vél’d’Hiv’, inauguré en 2017. Toujours selon cette source, l'élement déclencheur de son passage à l'acte est les évènements au Proche-Orient et "la riposte d'Israël". Lors de sa garde à vue, il avait expliqué avoir choisi le secteur de la tour Eiffel parce que c'est un lieu symbolique, et aussi parce qu'il n'a pas supporté qu'elle soit allumée aux couleurs d'Israël, avait appris lundi dernier franceinfo de source proche de l'enquête.

Les enquêteurs vont également se pencher sur une déclaration du suspect, qui a déclaré en garde à vue avoir "vu un appel de la propagande de l'État islamique à cibler les juifs" au mois d'octobre. Si ces déclarations ont été nombreuses en garde à vue, le suspect a gardé le silence devant le juge d'instruction. Une source proche de l'enquête précise par ailleurs que le suspect dit avoir mis plusieurs couches de vêtements le soir de l'attaque pour éviter les effets du taser.

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