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Assassinat de Kévin Chavatte : le procès des deux accusés s’ouvre à la cour d’assises de la Marne

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Meurtre de Kévin Chavatte : le procès des deux accusés s’ouvre à la cour d’assises de la Marne
Meurtre de Kévin Chavatte : le procès des deux accusés s’ouvre à la cour d’assises de la Marne Meurtre de Kévin Chavatte : le procès des deux accusés s’ouvre à la cour d’assises de la Marne (France 3)
Article rédigé par France 3 - C. Banasik, A. Scherschell
France Télévisions

Le procès pour le meurtre de Kévin Chavatte s’est ouvert mardi 26 janvier à la cour d’assises de la Marne. L’adolescent de 17 ans avait été poignardé dans le parc de Mourmelon-le-Grand en juin 2018. 

Mardi 26 janvier, alors que s’est ouvert le procès pour le meurtre de Kévin Chavatte, le quotidien L’Union titre "La vérité pour Kévin". Cet adolescent de 17 ans est décédé en 2018, après avoir été poignardé à Mourmelon-le-Grand, dans la Marne. Un choc pour les habitants de la commune. Le 2 juin, alors qu’il se promène dans le parc municipal, Kévin Chavatte est victime d’un guet-apens. Il est poignardé à plusieurs dizaines de reprise. Au début, rien ne laisse penser à un tel scénario. La seule témoin du drame se présente comme sa "presque petite-amie". Elle raconte qu’un individu aurait tenté de lui dérober son sac. 

Une rivalité amoureuse à l’origine de l’assassinat ?

Les enquêteurs établissent alors un portrait-robot du tueur présumé, basé sur les dires de l’adolescente. Cependant, très vite, des doutes s’installent. Deux jours après le meurtre, un garçon de 17 ans est interpellé. L’arme du crime, un poignard, et des vêtements ensanglantés sont retrouvés à son domicile. En garde-à-vue, il avoue que la jeune fille et lui auraient piégé Kévin. Une rivalité amoureuse serait à l’origine de l’affaire. Les deux mineurs ont été arrêtés le 7 juin 2018 et mis en examen pour assassinat, avant d’être placés en détention provisoire. Un an après, pourtant, l’affaire connaît un rebondissement. À cause d’une erreur de procédure, l’ex-petite amie de la victime est remise en liberté. Les deux accusés, mineurs au moment des faits, risquent jusqu’à trente ans de réclusion criminelle. 

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