Violences à Bobigny : restaurer le dialogue
Depuis l'interpellation et le viol présumé de Théo à Aulnay-sous-Bois, le climat est très tendu. Les violences de samedi 11 février en attestent. Alors, comment restaurer la confiance et l'apaisement entre les policiers et la population ?
Sacs poubelle à la main, ils sont venus ce matin, dimanche 12 février, nettoyer les rues de leur ville, Bobigny (Seine-Saint-Denis), effacer au plus vite les traces de cette soirée de violences. Des jeunes rassemblés à l'appel de plusieurs associations. Eux condamnent unanimement les violences, au-delà de l'affaire Théo. Ils dénoncent un climat de tensions entre habitants et forces de l'ordre. "Les policiers font leur travail, donc il faut qu'on les respecte aussi, mais d'un autre côté il faut qu'ils nous respectent et nous écoutent", souligne ce jeune habitant.
Pour plus de dialogue, la police réclame plus de moyens
Plus de dialogue, mais aussi moins de contrôles d'identité, une source de tensions croissante. Alors, comment rétablir la confiance ? "On n'est pas assez nombreux (...) donc finalement les fonctionnaires de police vous ne les voyez qu'au moment où il faut sévir", explique Mathieu Rael, du syndicat "Alliance-police nationale". Selon ce policier, la solution passe par des moyens supplémentaires.
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