Affaire Théo : l'exécutif accusé de laxisme suite aux débordements des manifestations
Le gouvernement a lancé des appels au calme et à la responsabilité ce lundi 13 février au matin pour éviter la contagion et l'embrasement des banlieues. Mais aujourd'hui, le sujet est devenu un enjeu politique à 69 jours de la présidentielle. Certains candidats accusent l'exécutif de laxisme.
Le gouvernement tente de désamorcer la crise. Ce lundi 13 février au matin, Bernard Cazeneuve recevait à Matignon des associations antiracistes, l'occasion pour le Premier ministre de réagir dans un communiqué aux débordements du week-end. "L'émotion légitime suscitée par les événements d'Aulnay-sous-Bois ne saurait en rien justifier les violences inacceptables", a-t-il déclaré.
L'appel au calme de Bruno Le Roux
De son côté, le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux est sorti de son silence : il a justifié la manifestation de Bobigny (Seine-Saint-Denis) et a lancé un appel au calme : "Cette manifestation était une manifestation pacifique où il y a eu malheureusement des débordements, des débordements qui ont été pris en compte par nos forces de sécurité. Et j'appelle aujourd'hui au calme le plus complet, à la sérénité dans la façon dont la justice doit travailler." Un silence du gouvernement de plus de 24h très critiqué par l'opposition.
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