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Merah : le caractère antisémite des tueries reconnu par la justice

L'information judiciaire avait été ouverte pour assassinat et association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. L'antisémitisme constitue une circonstance aggravante. 

Article rédigé par franceinfo
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L'arrivée du convoi transportant Abdelkader Merah à Paris, le 10 septembre 2012.  (CHRISTOPHE MORIN / MAXPPP)

AFFAIRE MERAH - Le caractère antisémite des attentats commis par Mohammed Merah reconnu, son frère, Abdelkader a été mis en examen d'un nouveau chef : complicité de crimes aggravés, rapporte RTL mardi 11 septembre.

Selon la radio, les enquêtes confiées au Pôle antiterroriste ne comportaient pas cette qualification particulière. Or, les crimes de Toulouse "ont été commis, en 'raison de l'appartenance de la victime à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée', en l’occurrence, ici, la religion juive puisque Mohammed Merah avait visé l'école Ozar Hatora dans le but manifeste de s'en prendre à des enfants juifs", poursuit RTL. 

Etant donné que Mohamed Merah a été tué dans l'assaut du Raid dans son appartement toulousain le 22 mars, ces circonstances aggravantes "ont donc été signifiées à son frère Abdelkader, déjà mis en examen pour complicité et association de malfaiteur en relation avec une entreprise terroriste", poursuit la radio.

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