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Procès Merah : "J'ai honte", ou comment Abdelkader Merah condamne pour la première fois les actes de son frère

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Procès Merah : "J'ai honte", ou comment Abdelkader Merah condamne pour la première fois les actes de son frère
Procès Merah : "J'ai honte", ou comment Abdelkader Merah condamne pour la première fois les actes de son frère Procès Merah : "J'ai honte", ou comment Abdelkader Merah condamne pour la première fois les actes de son frère (France 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions

Nouvel épisode dans le procès des complices présumés de Mohamed Merah, auteur des tueries de Toulouse et de Montauban en mars 2012. Son frère, Abdelkader Merah, a exprimé ses regrets pour la première fois. Fabrice Valéry, qui a assisté au procès, fait le point pour France 3. 

Abdelkader Merah a exprimé ses regrets pour la première fois lors du procès des complices présumés de Mohamed Merah, ce mercredi 11 octobre. "C'est un acte de compassion tardif, pour le frère dfe Mohamed Merah, cinq ans après les faits, dix jours après l'ouverture de ce procès. Et surtout, après avoir dit pendant l'enquête qu'il admirait les actes de son frère", concède le journaliste Fabrice Valéry devant la cour d’assises spéciale de Paris. "'Je suis sincèrement triste et désolé, j'ai honte'. Il précise qu'à l'isolement, en prison, il ne se rendait pas bien compte, et que là, au procès, à l'audience, il se rend compte de la souffrance des victimes."

Des témoignages bouleversants

"Il faut dire que les témoignages qui se succèdent sont très forts, bouleversants", témoigne le journaliste, "notamment ceux de la tuerie de l'école juive de Toulouse (Haute-Garonne) le 19 mars 2012. Celui de Brian par exemple, qui avait 15 ans à l'époque. Il a été grièvement blessé, il n'a pas trouvé la force de venir lui-même témoigner ce matin, c'est sa psychologue qui est venue parler à sa place. Il est hanté par l'image de ce qu'il appelle la "petite fille", Myriam Monsonego, 8 ans, attrapée par les cheveux par Mohamed Merah qui lui a ensuite tiré une balle dans la tête. Myriam qui, dans la panique, avait laissé tomber son cartable et est revenue en arrière pour le ramasser."

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